Olivier Rousteing, né le 13 septembre 1985, est un styliste français.
Entré chez Balmain en 2009 comme responsable de studio, il devient deux ans plus tard l'un des plus jeunes directeurs artistiques au monde et se fait rapidement connaître par ses créations ainsi que par son usage important des réseaux sociaux.
Abandonné à la naissance et né sous X, d'une mère somalienne immigrée en France (qui avait 14 ans) et d'un père éthiopien de 25 ans, tous deux anonymes6, il est adopté à l'âge d'un an. Son père est directeur du port autonome de Bordeaux et sa mère assistante sociale. Olivier Rousteing grandit à Bordeaux.
Olivier Rousteing est bon élève. Il étudie à ESMOD Bordeaux durant quatre mois. À la suite de quoi, à 19 ans, il part voyager, puis revient faire des études de droit durant quelques semaines, pour faire plaisir à ses parents.​​​​​​​
Olivier Rousteing commence sa carrière à Rome pour un court stage. Il part à Florence. Alors qu'il vient avec son book chez Roberto Cavalli pour obtenir un stage, il finit par décrocher un travail comme styliste pour la marque. Il est bientôt promu créateur pour les collections prêt-à-porter de la marque italienne. L’expérience dure plus de cinq ans et lui apporte une importante expérience.
En 2009, Olivier Rousteing est contacté par la maison Balmain. Il y décroche un poste de responsable du studio de création pour les collections prêt-à-porter femme de la marque française. Il travaille aux côtés de Christophe Decarnin, directeur artistique de Balmain depuis 2010. Olivier Rousteing, dans la continuité de Decarnin, est reconnu pour ses créations à la fois rock et ultra-féminines, « l’héritage rock sexy de la marque ».
Le 26 avril 2011, à l’âge de 25 ans, Olivier Rousteing succède à Christophe Decarnin au poste de directeur artistique de la maison Balmain. Il supervise désormais le développement des collections femme et homme de la marque. Sa première collection prêt-à-porter pour Balmain est présentée en octobre 2011 à Paris, peu de mois après le départ de Christophe Decarnin, lors du défilé printemps-été 2012. Celle-ci est remarquée pour son anticonformisme, éloignée de son prédécesseur : « nos inspirations divergent. Il était plus rock, plus Bowie, plus années 1980 et pantalon alors que j'aime les robes courtes avec des références 2000. »
Vestes structurées à épaulettes, robes cloutées, teintes or et jambes dévoilées règnent sur les podiums, mais également des tendances sportswear et un mélange des genres d'inspirations variées. Il éloigne Balmain de l'esprit parisien de la mode, faisant faire à la marque « le grand écart » entre différents styles très marqués et internationaux.
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